Vous êtes de plus en plus nombreux à nous demander des vêtements de sport écologiques fabriqués dans le respect de l’environnement.
Vous avez du mal à en trouver. C’est normal, les marques se font rares ! Plusieurs raisons sont à l’origine de cette pénurie : main d’oeuvre trop élevée, matières premières trop chères…
Mais pas de panique, des artisans et petites entreprises ont décidé de relever le défi et tentent chaque jour d’aller à contre-courant en fabriquant à la fois localement et de manière plus éco-responsable.
Des petites marques comme B&F et Nosc proposent pour les sportifs des vêtements à la fois bon pour eux mais aussi pour la planète.
C’est en se tournant vers eux lors de nos achats que nous participons, à notre échelle, à lutter contre ce type de pollution et à encourager le commerce local.
Chez My Green sport, nous nous attachons à dénicher le meilleur du sport éco-responsable. Découvrez toute la sélection de vêtements de sport écologiques de My Green Sport et inscrivez-vous à notre newsletter pour être informé de la mise en ligne de la prochaine collection.
En attendant voici un peu de lecture pour comprendre pourquoi des fibres écologiques peuvent être bonne pour nous et pour notre santé !
Les océans ne sont pas seulement pollués par les amas de déchets flottants mais aussi par des microparticules invisibles de plastique. Plus de 8 millions de tonnes de plastiques sont déversés chaque année dans les océans. En se décomposant, les détritus qui arrivent dans les mers deviennent des micro-déchets qui affectent la faune et la flore marine.
Ces particules sont présents partout, dans les sacs, bien sûr, mais aussi dans les pneus et dans les vêtements synthétiques, et ils affectent les écosystèmes et la santé.
Prenons l’exemple des PFC ou PerFluoroCarbures : C’est la matière qui est utilisée pour recouvrir les vêtements de montagne afin de les imperméabiliser et de renforcer leur résistance aux intempéries. Ils sont utilisés par la quasi-totalité des équipementiers de montagne.
Depuis plusieurs années, Green Peace, tout comme l’ANSES, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, s’inquiètent des répercussions de ces PFC dans l’environnement, sur les animaux, sur la planète, sur les humains et donc sur notre santé.
D’après de nombreuses études, ces polymères sont extrêmement volatiles. Avec les frottements répétés, lorsque l’on marche ou qu’on bouge les bras, ils se détachent des vêtements, se dispersent dans l’atmosphère et se promènent dans la nature. Ils sont alors emportés par le vent ou charriés par les cours d’eau… On en a même retrouvé dans le foie des ours polaires…
En bout de chaîne, ils se retrouvent dans l’eau et dans les aliments que nous consommons. Ils sont classés cancérigènes et sont responsables de certaines maladies dégénératives. Ils sont aussi mis en cause dans les troubles du développement de la puberté.
La Norvège est pour l’instant l’un des seul pays à interdire l’utilisation des PFC depuis 2013.
Les PFC, c’est la partie visible de l’iceberg, mais de nombreux autres composants utilisés par les fabricants d’équipements sportifs sont tout aussi problématiques pour l’environnement.
C’est la triste réalité, voilà pourquoi il est bien de privilégier des vêtements de sport écologiques en matières recyclées et/ou biologiques sans danger ni pour l’homme ni pour la planète.
Pour en savoir plus, découvrez le reportage de France 2 sur les recherches de Greenpeace !